Monasteri: S.Maria dal Monte - S.Tommaso, 1192

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Documento   del 1192 

INCIPIT

LIBER CENSUUM ROMANE ECCLESIE [NDR]

A Centio Camerario compositus
Secundum antiquorum Patrum regesta et memoralia diversa
Anno Incarnationis Dominice M°C°XC°II°, Pontificatus Celestini Pape III anno II°

(stralcio)

[Cencio Camerario introduce il suo lavoro di raccolta dei registri dei censi]

Ecclesie Romane censuum opus, jam retroacto tempore a quibusdam aliis ordinatum, cur reordinare opus fuerit et necesse, ego Centius quondam felicis recordationis Clementis pape III, nunc vero domini Celestini pape III camerarius, Sancte Marie Majoris Urbis canonicus, breviter et aperte respondeo: quod,cum felicis memorie Eugenius primo, et Adrianus papa successor ipsius, et quidam alii deinde quedam memoralia, semiplena tamen, nec autentice scripta, seu ordinata, in scriptis de censibus redegissent, et posteri, sive successores eorum, per memoralia ipsa, que ecclesie vel monasteria, hospitalia seu domus helemosinarie (quod ferme idem esse dinoscitur), que etiam civitates, castella, ville vel domus speciales, seu qui reges aut principes, in jus et proprietatem beati Petri et sancte Romane ecclesie persistentes censuales esse, vel quantum deberent persolvere instrui plenarie non valerent, eadem Romana ecclesia detrimentum incurrebat non modicum, et jacturam. … … …
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(stralcio)

APULIA[1]

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In Archiepiscopatu Tranensi [2]

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In Episcopatu Andriensi

Monasterium Sancti Thome de Andria, quartam unciam auri ad pondus Baroli [3].
Monasterium Sancte Marie de Monte mediam unciam auri [4].

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[da “Le Liber Censuum de l’Église Romaine”, a cura di Paul Fabre, Ernest Thorin éditeur, Paris, 1889, premiere fascicule, pagg. 1-2, 32]

NOTE
[NDR] [Il testo di questa nota è tratto da Treccani.it] Liber censuum: Nel Medioevo, titolo di vari registri di censi, e per antonomasia del registro dei censi dovuti alla Chiesa di Roma da chiese e monasteri dipendenti dalla Curia romana, composto secondo un piano organico dal cardinale Cencio Savelli (o Cencio Camerario, poi Onorio III) nel 1192, valendosi di precedenti raccolte (Polypticus di Gelasio I, De privilegiis romanae Ecclesiae di Deusdedit), e con l’aggiunta di cartulari monastici e registri pontifici inerenti alla materia; fu aggiornato fino al tempo di Bonifacio VIII (1294-1303). Fondamentale per la conoscenza dell’organizzazione economica e finanziaria della Santa Sede di quel tempo.
[1] Il faut noter ici l’extension du terme Apulia. Les évêchés compris sous cette dénomination ne sont pas seulement les évêchés de la Pouille, mais forment la presque totalité des évêchés de l’Italie méridionale. Cette extension du nom d’Apulia se note dès le commencement du douzième siècle; par exemple, lorsqu’en 1115 Paschal II réunit un concile à Bénévent (Annales Benevent., dans Watterich, Pont. Rom. Vitae, II, p. 87), le biographe du pape, Pierre le Bibliothécaire, s’exprime ainsi: Dominus papa celebrato concilio quod in partibus Apuliæ congregaverat … (Watterich, Pont. Rom. Vitae, II, p. 15) ; Bénévent est donc dit in partibus Apuliæ (cf. Falco Benevent., dans Muratori, Script. R. I. tome V, col. 26 C). Aussi, dans la convention conclue à Bénévent entre Adrien IV et Guillaume le Mauvais, convention où il est stipulé que le roi paiera au pape un cens annuel de «600 squifati pro Apulia et Calabria», le mot Apulia désigne – t – il tout ce que les Normands possèdent en Italie, la Calabria et la Marsia nises à part.
Néanmoins, le Provincial d’Albinus (Patrol. lat., XCVIII, col. 473) distingue encore un Samnium (avec Bénévent) et une Campanie (avec Sorrente , Naples, Capoue, Amalfi, Salerne), deux provinces qui sont ici comprises sous la dénomination génèrale d’Apulia; mais tous les provinciaux du treizième siècle sont ici conformes au Liber Censuum, avec cette difference toutefois que les provinciaux postérieurs au premier tiers du treizième siècle (ms. 4998 de Paris ; ms. 2688 de Munich; ms. de Zurich, Carol., C, 33; ms. 2688 de Munich) introduisent, avant la mention de Bénévent, la rubrique In terra Laboris.
[2] Trani faisait primitivement partie de la province de Bari (Cf. Bulle de Jean XIX, Jaffé – Lœwenfeld, n° 4068); elle dut sans doute sa nouvelle dignité à l’alliance de la papauté avec les princes normands; on l’opposa, en quelque sorte, à Bari, trop attachée à l’hellénisme. Il est difficile de préciser la date de ce changement; il eut lieu, en tout cas, avant 1071, car nous trouvons en 1071 à la dédicace du mont Cassin un archevèque de Trani (Muratori, S. R. I., IV, page 448).
Les suffragants de Trani étaient, comme leur métropole, démembrée de l’ancienne province de Bari: Bisceglie (Vigiliensis), sur la côte, à 8 kilom. Ua sud – est de Trani; Andria (Andrensis), dans l’intérieur, sur la route de Trani à Venosa.
[3] A peu de distance à l’est d’Andria se trouve un casale di San Tommaso, est – ce un souvenir du monastère disparu?
[Tutti gli studiosi odierni individuano in questo monastero quello che sorgeva presso la Chiesa dell'Annunziata, subito fuori le mura di Andria, in base a vari documenti attestanti il censo dovuto al Capitolo della Chiesa di S. Giovanni in Laterano fino a tutto il Seicento.]
[4] Peut - être sainte Marie de miraculis, de l’ordre de saint - Benoit, à ouest de la ville.
[La maggior parte degli studiosi individuano in questo monastero quello che sorgeva presso il monte ove fu costruito il Castello (di S. Maria) del Monte].