Si riporta di seguito un interessante testo scritto dall'abate Richard a
metà Settecento, in quanto descrive con molti dettagli come venivano
realizzati a Firenze i commessi di pietre dure, da lui
chiamati mosaici di Firenze, detti anche tarsie di
marmi mischi.
L'autore probabilmente visitò a Firenze l’Opificio delle Pietre Dure, fondato nel 1588 da Ferdinando I,
che per secoli dedicò gran parte della sua attività alla decorazione della Cappella dei Principi
nella basilica di S. Lorenzo.
In Andria nel Settecento furono montati numerosi pregevoli altari realizzati in commessi marmorei di pietre dure nelle botteghe di Napoli da importanti marmorari, quali Giacomo Colombo, Antonio Corradini, Domenico Antonio Troccoli, Giuseppe Bastelli, Domenico e Marino Palmieri.
Il brano qui trascritto mira a far apprezzare al lettore, osservatore delle opere presenti (non solo!) nelle Chiese di Andria, la preziosità del lavoro compiuto dalle maestranze di quelle botteghe, più del valore dei materiali utilizzati, per quanto rari e costosi fossero.
Nell'ottima ricerca-tesi di laurea sugli "Altari marmorei settecenteschi ad Andria" scritta nel 1994-95 l'arch. Gabriella Di Gennaro, pubblicata poi a stampa nel suo studio "Altari policromi marmorei del Settecento ad Andria ed altri arredi sacri", Schena Editore, 2020, nelle pp. 33-77, approfondisce "La decorazione sacra nel Regno di Napoli" e "La realizzazione delle decorazioni marmoree", per poi entrare nel particolare degli Altari di Andria.
di Mons. l’Abbé Jérôme Richard (1720?-18__)
Les tableaux de mosaïque de Florence, portés au degré de perfection où elle est actuellement, sont d’un très-haut prix,
tant par rapport à la richesse des matieres que l’on y emploie, qu’au long temps qu’il faut pour les finir.
Les marbres let plus précieux, les agathes, les grenats , les sardoines, les coraux, les nacres de perles, le lapis lazuli,
les jaspes, l’émeraude & la topaze entrent dans la composition de ces tableaux singuliers.
On se sert encore d’une autre espece de cailloux, que 1’on annonce comme très-rares, & sur la qualité desquels
on fait un grand secret à Florence, de même que sur l’endroit d’où on les tire.
Ceux que j’ai vu dans les magasins sont ronds, & peuvent avoir sur différentes grosseurs de trois à six pouces de diameter …
quelques-uns même sont plus gros; mais à l’usage que l’on en fait, à leur force & à la couleur de leur surface extérieure,
j’ai lieu de croire qu’on les tire de quelques vallées de l’Apennin, situées entre Sanquirico &
Radicofani, à moitié chemin à peu près de l’un & de 1’autre, sur-tout aux environs de
la Scala.
J’ai vis dans le lit d’un ruisseau qui coule de la hauteur de Radicofani, des cailloux de différentes grosseurs,
qui me rappellerent ceux des magasins de Florence; j’en vis quelques-uns lavés par l’eau du ruisseau,
qui étoient de la couleur la plus vive; j’en cassai d’autres, j’en trouvai de rouges, de verds, de jaunes,
quelques-uns blancs marqués de bleu, d’autres de nuances fort brunes; ce qui me donne lieu de croire
que l’on peut en trouver de différentes nuances, de couleurs primitives.
La matiere des tableaux de mosaïque, quoique très-précieuse, coûte beaucoup moins que la main-d’œuvre.
Comme on imite, autant qu’il est possible, les diverses nuances de la peinture, il faut diviser ces pierres,
qui sont extremement dures, en parties très-minces, ce qui ne se fait qu’à force de bras & de temps, par des ouvriers
assez adroits pour ne rien perdre mal-à-propos, & conduire avec précision la petite scie avec laquelle on divise les pierres.
Ce métier est si pénible, & demande une application si forte, que très-peu d’ouvriers sont assez robustes
pour y resister quelques années de suite: dès que leur santé commence à s’altérer, il faut qu’ils se retirent;
car si l’amour du gain les opiniâtre à rester, ils périssent infailliblement.
On ne travaille à cette manufacture que pour l’empereur, tous les ouvrages qui en sortent lui appartiennent, & on ne peut en avoir que de sa main.
(In nota: L’Empereur étoit alors grand duc de Toscane, mais depuis que le pays a un souverain résidant à Florence,
sans doute que l’on travaille à la mosaïque pour son compte & par ses ordres.)
J’ai vu le dessein d’une table qui devoit être commencée en 1762; c’étoit une guirlande de coquillages les plus rares
& les plus beaux, entremêlés de branches de corail rouge, noir & blanc, le tout rattaché par un cordon
de perles tournant autour de la guirlande: le fond de la table devoit être de lapis lazuli.
On m’a assuré que pour exécuter ce dessein dans toute sa perfection, il falloit le travail continuel de quarante hommes
pendant un an & demi: cette table devoit avoir cinq pieds de longueur sur deux & demi de largeur.
Quiconque y aura vu travailler, croira aisément que 1’on ne m’a rien exagéré.
L’ouvrier a toujours devant lui le dessein colorié de l’ouvrage qu’il doit exécuter,
& il choisit les pierres qui répondent aux couleurs.
J’ai vu travailler à quatre tableaux d’histoire représentant les quatre parties du monde;
ils étoient déja très-avancés, & les parties finies avoient beaucoup d’éclat.
Dans ces tableaux, ce n’est plus 1’imitation de la nature, mais celle de la peinture
que l’on cherche à rendre avec des matieres qui ne s’alterent point, & qui sont tres-précieuses.
L’ouvrier principal, celui qu’on peut appeller le peintre ou le metteur en œuvre, a devant lui, sur un plan incliné,
une très-grande piéce de pierre brune, appellée lavagna, plus compacte & plus pesante que l’ardoise;
cette pierre est recouverte d’un mastic épais, sur lequel il place les différens morceaux de pierres précieuses,
dé cailloux coloriés, ou de marbres qu’il emploie.
Ces morceaux, pour tenir solidement, & s’unir les uns aux autres, doivent avoir au moins sept à huit lignes de hauteur,
quelques-uns ont même davantage; plus ils font minces, plus ils doivent être longs.
Que l’on imagine la quantité de coups de pinceau nécessaires pour former une draperie, une boucle de cheveux, un visage, une fleur,
un fruit, un nuage, & l’on pourra prendre une idée de la multitude de piéces différentes qu’il faut employer pour rendre
les différens objets que l’on a à représenter, & don’t plusieurs, à l’éclat près, sont rendus avec beaucoup de vérité.
Dans l’architecture, où il semble qu’il faudrait moins de piéces, j’en ai vu mettre
en œuvre qui ne paroissoient pas plus grosses que des crins.
Ces differentes piéces unies ensemble par le mastic, sont resserrées par un cercle de fer, qui les entoure & les tient
très-serrées les unes contre les autres, & avec la lavagna sur laquelle il a son principal appui.
Quand le travail est fini, que le mastic s’est durci, & ne fait plus qu'un même corps avec la lavagna
& les pierres fines mises en œuvre, on polit le tableau, & on le rend uni comme une glace; ce qui se doit faire
avec beaucoup de précautions, pour ne pas écailler les matieres différentes qui sont en œuvre.
Ce poli se donne avec une forte d’émeri ou de sable très-fin que l’on mouille légerement, & qui ronge les parties excédentes:
l’ouvrier chargé de ce travail, qui demande de l’intelligence & de l’habitude, lave de temps en temps quelques parties,
pour voir si le travail sort de dessous le polissoir uni & brillant.
Il faut apprendre ce que l’on peut de cet art singulier en examinant les ouvriers, que l’on interroge en vain sur leur secret,
ils ne savent que répondre, voyez & apprenez si vous pouvez.
Il se fait dans ces atteliers une petite contrebande, sur quoi les directeurs ferment les yeux; on vend aux étrangers
quelques petits tableaux de peu de conséquence, qui peuvent servir à donner une idée de ce travail; mais d’ordinaire
ils sont mal rendus, faits à la hâte & sans soin, & on n’y emploie pas les matieres précieuses qui donnent
le plus d’éclat & de prix à la mosaïque.
Plus anciennement la belle mosaïque de Florence ne représentoit que des fleurs, des fruits, & quelques oiseaux en relief;
on y employoit également les matieres les plus précieuses.
On en voit des armoires remplies dans la galerie des grands ducs, & beaucoup d’ornemens faits par leurs ordres
en différentes églises de Florence; mais on ne travaille plus à présent dans ce goût; il est certain que la maniere actuelle
est bien plus belle, & approche davantage de la peinture; ce qui me fait croire que l’usage que l’on fait
des cailloux dont j’ai parlé, a paru d’une si grande ressource, que l’on a changé la maniere ancienne en la perfectionnant beaucoup.
Cette mosaïque n’étoit précieuse qu’eu égard aux matieres que l’on y employoit.
Le beau travail antique de ce genre, pour la correction du dessein & l’expression, est bien au-dessus; mais la mosaïque de Rome,
telle qu’on l’exécute à present, est supérieure à l’antique & à la moderne de Florence, & rend les tableaux
des meilleurs maîtres avec une vérité qui étonne.
Je n’ai pas vu qu’à Florence on ait osé entreprendre de copier en mosaïque quelques tableaux d’une grandeur considérable;
on n’y fait que des tables, ou de petits tableaux de chevalet, ou des piéces d’ornement; & à Rome les tableaux d’autel,
dont plusieurs ont trente pieds de hauteur, sur une largeur proportionnée, sont imités, ou piutôt copiés avec une perfection
& une vérité qui étonnent.
On travaille à Florence à une autre espece de mosaïque appellée scagliola; elle se fait avec des cailloux durs & coloriés,
dont on emploie quelques-uns en propre substance, quand il s’y trouve de ces accidens heureux qui sont beauté, soit dans un ciel,
soit dans un paysage; les intervalles sont remplis par un mastic, dont le fond principal est une poussiere tirée de ces différens cailloux,
à laquelle on mêle d’autres couleurs. Cette composition ressemble au stuc, mais elle est beaucoup plus solide.
J’en ai vu des tableaux de paysage & des marines; mais il ne faut attendre ni correction, ni vraisemblance dans tout ce
qui demande quelque finesse d’exécution; aussi il est rare d’y voir quelques figures qui soient supportables; le feuillé des arbres
n’est pas plus aisé à rendre, & on ne réussit bien que dans les représentations d’architectures & de ruines.
Ces ouvrages ne sont point chers, & ils sont d’une solidité qui en rend le transport facile.
On trouve dans ces magasins des bronzes modernes d’un très-bon gout de desseins, des modeles en terre cuite,
quelquefois des médailles & des pierres fines excellemment gravées par M. Siriés; la finesse de son burin égale la beauté de l’antique.
Il fait aussi différens ouvrages d’acier ciselés & damasquinés en or, travaillés de bon goût, & recherchés avec une propreté surprenante.
Ces ouvrages sont fort chers, mais en les voyant on peut juger du temps qu’il faut pour les porter un si haut point de perfection.
Le opere a mosaico di Firenze, giunte attualmente ad un elevato grado di perfezione, hanno un valore molto alto,
sia per la ricchezza dei materiali utilizzati che per il lungo lavoro necessario per realizzarle.
Per realizzare questi particolari mosaici si usano i marmi più preziosi: le agate, i granati, le sardoniche [quarzo calcedonio rosso-bruno],
i coralli, la madreperla, il lapislazzuli, i diaspri, lo smeraldo e il topazio.
Si usano inoltre altre specie di ciottoli, che dicono essere molto rari, sulla cui qualità e provenienza a Firenze viene mantenuto uno stretto riserbo.
I ciottoli che ho visto nei negozi sono rotondi e possono avere dimensioni diverse, da tre a sei pollici di diametro
[3 ÷ 6 pollici x 0,027070 m (pollice parigino) = ~ 8 ÷ 16 cm] ... e alcuni sono anche più grandi; ma per l’uso che ne fa,
alla loro resistenza e al colore della loro superficie esterna, ho ragione di credere che siano tratti da alcune valli dell’Appennino,
all’incirca a metà strada tra San Quirico e Radicofani, soprattutto intorno a La Scala.
Ho visto nel letto di un torrente che scorre nella parte alta di Radicofani, ciottoli di diverse dimensioni,
che mi ricordano quelli dei negozi di Firenze; ho visto alcuni bagnati dall’acqua del torrente, che erano del colore più vivace;
ne ho rotto alcuni ed ho trovato un po’ di rossi, di verdi, di gialli, alcuni bianchi segnati di blu, altri con tonalità molto brune;
ciò mi induce a credere che si possono trovare con varie sfumature dei colori primitivi.
Il materiale di questi mosaici, anche se molto prezioso, costa molto meno del lavoro.
Per imitare, per quanto possibile, le varie sfumature del disegno, si devono tagliare queste pietre,
che sono estremamente dure, in parti molto sottili; ciò è ottenuto con molto lavoro e tempo, da operai qualificati
in modo da non perdere alcun pezzo, usando con precisione la piccola sega con cui si tagliano le pietre.
Questo mestiere è così pesante e richiede così tanta applicazione, che pochissimi operai sono abbastanza robusti
da resistere diversi anni di seguito: non appena la loro salute inizia a peggiorare, devono ritirarsi;
perché se l’amore del guadagno li spinge a continuare, inesorabilmente periscono.
Si lavora in questa manifattura solo per il Sovrano, tutte le opere prodotte appartengono a lui e si può avere qualcosa solo per suo tramite.
(in nota: L’Imperatore era allora Granduca di Toscana, ma dal momento che il paese oggi ha un sovrano residente a Firenze,
senza dubbio si lavora sul mosaico per suo conto e ordini. [soprattutto per la Cappella dei Principi in San Lorenzo a Firenze])
Ho visto il disegno di un mosaico la cui lavorazione sarà iniziata nel 1762; era una ghirlanda di conchiglie le più rare e belle,
intervallate da rami di corallo rosso, bianco e nero, il tutto legato da un cordone di perle che ruotano intorno alla ghirlanda:
il fondo del mosaico dovrà essere di lapislazzuli.
Mi è stato assicurato che per eseguire questo disegno in tutta la sua perfezione, sarà necessaria l’opera continua
di quaranta uomini per un anno e mezzo: questo mosaico dovrà essere lungo cinque piedi e largo due e mezzo
[il piede francese-napoletano = 0,324864 m; quindi lungo ~1,6 m e largo ~0,80 m]. Chiunque abbia visto lavorare,
crederà facilmente che non c’è nulla di esagerato.
L’operaio ha sempre davanti il disegno colorato del lavoro da eseguire e sceglie le pietre corrispondenti ai colori.
Ho visto lavorare su quattro mosaici di storia raffiguranti le quattro parti del mondo; il loro lavoro era già molto avanzato e le parti finite erano molto brillanti.
In queste opere non si intende imitare la natura, ma il disegno, che si cerca di riprodurre con i materiali più rispondenti e molto preziosi.
L’operaio principale, che può essere considerato pittore o maestro d’opera, ha davanti a lui, su un piano inclinato,
un pezzo molto grande di pietra scura, chiamata lavagna, più compatta e più pesante dell’ardesia;
questa pietra è coperta da uno spesso mastice, su cui pone i diversi pezzi delle pietre preziose, dei ciottoli colorati o dei marmi che impiega.
Questi pezzi, per saldarsi bene e unirsi l'uno con l'altro, devono essere alti almeno sette od otto linee
[1 linea = 4/5 di mm; quindi ~6 mm], alcuni anche più; più sono sottili, più devono essere alti.
Immaginate quanto lavoro con gli attrezzi è necessario per formare un drappo, un riccio, un volto, un fiore, un frutto, una nuvola;
così potrete avere un’idea della moltitudine di pezzi diversi che occorre impiegare per realizzare i vari oggetti da rappresentare,
poi la maggior parte di queste realizzazioni, dopo la lucidatura, sono molto verosimili.
Nell’architettura, dove sembra siano necessari meno pezzi, ho visto metterne in opera alcuni non più grandi di un pelo di cavallo.
Questi diversi pezzi uniti dal mastice, sono stretti da un cerchio di ferro, che li circonda e li tiene molto stretti
sia tra loro che con la lavagna loro principale sostegno e aggancio.
Quando il lavoro è finito e il mastice è indurito così che ormai forma un solo corpo con la lavagna e le pietre preziose utilizzate,
il mosaico viene lucidato e viene reso uniforme come la superficie del ghiaccio; questo deve essere fatto con grande cura,
in modo da non rovinare i diversi materiali utilizzati.
Questo lucido è ottenuto con un forte smeriglio o con della sabbia molto fina che, leggermente bagnata, abrasa le parti in eccesso:
l’operaio, incaricato di questo lavoro che richiede intelligenza ed esperienza, lava di volta in volta alcune parti,
per vedere se il lavoro esce da sotto la politura uniforme e splendente.
Di questa singolare arte si può imparare qualcosa osservando gli operai mentre lavorano; a chi chiede quale tecnica usino
rispondono semplicemente: vedete e imparate se ne siete capaci.
In questi laboratori si fa un po’ di contrabbando, sul quale i direttori chiudono gli occhi; agli stranieri vengono venduti
alcuni piccoli mosaici di scarso valore, che possono servire a dare un'idea di questo lavoro; ma di solito sono delle bozze,
fatti frettolosamente e senza cura, e inoltre senza l’utilizzo dei materiali preziosi che danno al mosaico il maggior splendore e valore.
Anticamente nel pregevole mosaico di Firenze si raffiguravano solo fiori, frutti e alcuni uccelli in rilievo; erano anche utilizzati materiali tra più preziosi.
Nella galleria dei Granduchi si vedono gli armadi riempiti di molti ornamenti a mosaico fatti su loro ordinazione
in diverse chiese di Firenze; oggi tuttavia non si opera più in quello stile; certamente lo stile attuale è molto più bello
e si avvicina di più alla pittura; credo che l’uso dei ciottoli di cui ho parlato sia stata una grande risorsa,
che abbia cambiato l’antica tecnica, perfezionandola molto. L’antico mosaico era prezioso solo per i materiali impiegati in esso.
Questo genere di antica e bella lavorazione, per la precisione del disegno e dell’espressione, è meraviglioso;
ma il mosaico di Roma, come oggi è realizzato, è superiore sia all’antico che al moderno di Firenze, e rende le immagini
dei migliori maestri con una stupenda verosimiglianza.
A Firenze non ho visto impegnarsi a trasferire su mosaico immagini di notevole dimensione: vengono realizzate solo tavole,
piccole riproduzioni da cavalletto o pezzi ornamentali; a Roma invece si realizzano pale d’altare, alcune delle quali
sono alte trenta piedi [30 x 0,324864m (piede francese-napoletano) = ~10m], con una larghezza adeguata, e vengono imitate
o meglio riprodotte con stupenda perfezione e verosimiglianza.
A Firenze si lavora anche un altro tipo di mosaico chiamato scagliola; è fatto di ciottoli duri e colorati,
alcuni dei quali utilizzati sostanzialmente, quando si trovano particolarmente belli, sia per realizzare un cielo
che un paesaggio; gli interstizi vengono riempiti da un mastice, il cui componente principale è una polvere ricavata
da questi diversi ciottoli, con la quale si mescolano altri colori. Questa composizione assomiglia allo stucco, ma è molto più resistente.
Ho visto mosaici di paesaggi e di marine; ma non dobbiamo aspettarci precisione o somiglianza in tutto ciò che richiede
una esecuzione di particolari troppo piccoli; quindi è raro vedere alcune immagini che siano soddisfacenti;
ad esempio il fogliame degli alberi non è assolutamente facile da rendere, e si riesce a rappresentare bene
solo le architetture e le rovine. Queste opere non sono costose e sono sufficientemente solide da rendere facile il trasporto.
In questi negozi si trovano bronzi moderni di stile molto raffinato, modelli in terracotta, talvolta medaglie
e pietre preziose perfettamente incise da M. Siriés; la precisione del suo scalpello imita la bellezza dell’antico.
Si eseguono anche diverse lavorazioni in acciaio cesellato e damascato d’oro, lavorati con buon gusto e ricercati
nella loro sorprendente pulizia. Queste opere sono molto costose, ma vedendole si può apprezzare
il tanto tempo necessario per realizzarli a un tal grado di perfezione.
[tratto da“DESCRIPTION Historique et Critique DE L’ITALIE, ou Nouveaux mémoires …”, di M. l’Abbé Jérôme Richard, Tome III, Paris-Dijon, 1766, pp. 82-90]
Tre esempi di commesso di marmi policromi:
- a sinistra: un commesso fiorentino (descritto da J. Richard), incastonato nella Cappella Medicea della Basilica di San Lorenzo a Firenze,
che appare realizzato su un supporto di lavagna.
- al centro: un'opera in commessi marmorei napoletani del 1773, incastonati a formare
il sacrario della sagrestia di San Domenico ad Andria.
- a destra commesso marmoreo pavimentale di scuola napoletana, al centro della
navata della Chiesa di Sant'Agostino ad Andria.
[Stemma di Firenze nella Cappella Medicea in S. Lorenzo (foto DOMA
2008) - Sacrario del 1773 della sacrestia di S. Domenico e
Stemma pavimentale in S.Agostino ad Andria (foto di "DTS")]
[V.Sgarbi visita la Chiesa di S.Domenico prima del restauro (foto web 2012) - l'altare maggiore della Chiesa di S.Domenico nel 1983 - foto S. Di Tommaso]
Le due foto qui sopra riprodotte vogliono documentare non solo il raffinato altare in commesso di marmi policromi della scuola del Sanmartino, eretto quale altare maggiore in San Domenico ad Andria, quand'anche i due pregevoli angeli reggifiaccola sui corni, trafugati poco dopo la visita del critico d'arte Vittorio Sgarbi effettuata in occasione degli incipienti restauri, attuati nel 2013.